La tondue

 


Auteur : Marie de Palet

Editions Gérard Tisserand - ISBN : 2-7441-8567-1

1945, la France est libérée.
Yvette Martin rentre au pays qu'elle a fui quinze ans plus tôt pour " monter " faire sa vie à Paris. Un foulard cache mal ses cheveux courts, beaucoup trop courts, portant encore " les marques des ciseaux de la honte ". Dans son village natal où elle vient se réfugier, Yvette espère se faire oublier, retrouver la paix. Mais elle retrouvera un bourg à jamais marqué par l'Occupation, rongé par la haine, les secrets qui engendrent des rumeurs et qui touchent sa famille de près, de bien trop près. Qui est donc cet inconnu aux yeux de velours noir, arrivé par le même train qu'elle ? Que cherche-t-il ? Qui était ce couple caché à l'écart du village pendant la guerre ? Yvette sait qu'elle doit répondre à toutes ces questions pour pouvoir un jour vivre en paix, mais à quel prix ?
Mon Avis : Moyen

L'auteur nous invite, par de très belles descriptions, à visiter la région de Mende, en Lozère et à découvrir les habitudes et la mentalité des habitants du village natal de l'héroïne.
Il est donc intéressant pour des généalogistes, ne connaissant pas la région, désireux de comprendre le contexte de leurs ancêtres en Lozère, durant la seconde Guerre Mondiale, l'occupation et l'après-guerre immédiate.

Le titre est très explicite et l'on s'attend à trouver une intense émotion... qui reste absente.
L'héroïne, "montée" à Paris pour échapper à la méchanceté de sa belle-mère, après une période de vie misérable, durant l'occupation, devient la maîtresse d'un officier allemand... Tondue à la libération, elle décide de rentrer au foyer familial...

Mais 
Les personnages me sont apparus sans aucun relief. En fin de compte, il n'y a pas de méchants... y compris la "mère" (marâtre), Clémence, qui aurait dû être si mauvaise qu'elle aurait poussé sa belle-fille à quitter la maison...
L'histoire m'a semblé fade et la fin, plaquée là, comme si l'auteur voulait en finir au plus vite, ne m'a pas intéressée et m'est apparue peu plausible.
Catherine Livet

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