La Noisetière

 
 


Auteur : Antonin Malroux

Editions Albin Michel, 1998

ISBN : 2-226-10607-3




Mon Avis : Bon

Les mots s'enchaînent avec une grande fluidité et les phrases coulent les unes après les autres. Le lecteur ne butte jamais sur une tournure ou un mot, la lecture est vraiment facile. Les descriptions nous plongent dans la région, on imagine facilement les lieux. La découverte de l'atelier du sabotier est très plaisante. 

Ceux qui ont des ancêtres dans le Cantal devraient trouver matière à bien comprendre la région et la mentalité de ses habitants qui se vouent à leur terre, l'enracinement pour le pays. On perçoit les changements grâce au temps durant lequel se déroule l'histoire.

Mais 

L'histoire est très "fleur bleue". Le roman débute par un mystère, car jamais la mère de François ne dira le nom du père dont elle attendra le retour jusqu'à la mort. Il y a ensuite un accident, qui va modifier la vie de François et de sa mère puis, un drame. Le tout sur fond d'un amour d'enfance qui va se transformer en "amour pour la vie". Après le drame, le très jeune couple fuit la maison qui est pourtant celle des parents de la jeune femme. Le couple finit par tenir un café à Paris et, à force de travail, se retrouver confortablement installé dans la vie. Puis, 20 ans plus tard, après un mystérieux appel téléphoné, c'est le retour au pays... Le couple retrouve ses racines et leur fils, qui ne veut pas reprendre le café, se découvre une âme de cultivateur... Le mystère est révélé... François retrouve sa belle-mère et son beau-frère comme s'ils ne s'étaient jamais quittés... Tout le monde est heureux, tout le monde est bien gentil... Sauf la femme du beau-frère... Bon... l'histoire n'est pas mal construite mais, franchement, je ne la trouve pas très crédible. Je pense cependant qu'elle peut plaire aux personnes très sentimentales.

Catherine Livet

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