Tuez-moi mais ne me haïssez pas

Auteur : Yolande Egyer

« On doit bien mourir de quelque chose ! » La phrase gâchette, celle qui brise les dernières amarres qui vous relient à la réalité. Comment bascule-t-on dans la folie meurtrière ? L’inné ? L’acquis ?
Une vieille dame impassible attend, dans une salle d’interrogatoire au commissariat central de Nice.
Elle est accusée des pires méfaits, une série d’amputations visant invariablement tous les mois un trentenaire.
La scène de crime révèle pour certaines victimes, des agissements particulièrement glauques, cachés à la face du monde, et mis en lumière par la tueuse en série.

Rituel satanique ? Œuvre d’une déséquilibrée ?

Il faut tout le flair du Capitaine Grégory Lopez et de sa patronne la Commissaire Yasmina Avataria, pour comprendre que cette charmante vieille dame poursuit une problématique précise.

Le voile se lève sur la noirceur des âmes.

Mon Avis : Moyen
"On doit bien mourir de quelque chose" mais, tout de même, je préfère être lecteur que l'un des personnages de ce court thriller facile à lire.
Comment et pourquoi, Adelaïde, lady taiseuse d'âge mûr, se transforme-t-elle en meurtrière en série ?
Comment la commissaire et son équipe vont-ils réussir à mener l'enquête ?
L'histoire est intrigante et écrite dans un très joli style aisé et plaisant à lire. La noirceur des faits est contrebalancée par la sympathie que l'on ressent pour certains des personnages.
"Tuez-moi mais ne me haïssez pas" est un instant lecture agréable qui permet une réelle évasion.
Mais 
Quelques points m'ont chiffonnée comme le titre qui est pourtant repris dans l'histoire et prononcé par la commissaire sans que je comprenne le lien ; ou l'âge de la vieille lady (qui n'est que de 67 ans) qui serait donc en rapport avec celui de la grand-mère d'un enquêteur qui est pourtant père de deux enfants et professionnel d'expérience ; ou encore, la personnalité du père de la tueuse. Cet homme est décrit à la fois comme "distant et inaccessible" mais "obtenant tout ce qu'il voulait par son charme", etc.
Si j'ai bien compris le motif du dernier meurtre puisque le lien entre la victime et la meurtrière est bien clair, je ne peux pas en dire autant pour les autres...
Même au sujet du dernier tué : comment la "vieille" dame fait-elle pour empoisonner sa victime ? Comment le transporte-t-elle jusqu'à son antre ?  Etc.
Les révélations au sujet de l'un des enquêteurs apparaissent trop tôt dans l'histoire à mon goût puis, n'ont pas l'effet escompté.
J'espérai une fin plus surprenante... 
Catherine Livet

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'accent de ma mère

Les rescapés du coeur